L'éthique du coach


L’éthique de Catherine Farzat repose sur les principes de la confidentialité, de la compétence, du respect de la personne et de son autonomie, de la disponibilité, selon les principes de la Société Française de Coaching et de l'International Coach Federation.



1. Exercice du métier : Le coach s’autorise à exercer sa fonction à partir de sa formation et de son expérience validée en situations professionnelles. Il lui appartient de se développer en permanence dans ces domaines.

2. Contrats : Le contrat commercial s’effectue entre l’entreprise et le coach et précise les objectifs de la mission, sa durée, le tarif et le périmètre de confidentialité. Par ailleurs, un contrat moral s’établit en parallèle avec le coaché et précise les objectifs de développement et les résultats à atteindre.

3. Confidentialité/restitution : Le coach s’astreint au secret professionnel pour tout le contenu de la démarche, et après la fin du coaching. Le processus du coaching, l'atteinte des objectifs, les préconisations et les ouvertures finales peuvent en revanche faire l’objet d’une restitution par le coaché à l'entreprise selon des modalités à définir au démarrage de la mission.

4. Implication du coaché : Le coaching ne peut se concevoir qu’avec la réelle implication du coaché à ses confrontations dans ses actions de management.

5. Mise en œuvre : Le coach définit et prend tous les moyens propres à permettre le développement personnel et professionnel du coaché dans le cadre de la demande de son client ; il peut avoir recours à une expertise complémentaire.

6. Liberté de refuser une mission de coaching : La mission principale du coach étant d'aider à la fois les individus et les organisations à développer leurs ressources, le coach est libre de refuser une mission s'il estime que le coaching n'est pas la solution à la situation individuelle et organisationnelle qui lui a été présentée.

7. Éthique : Le consultant s’interdit tout abus d’influence. En aucun cas il ne fait ou ne décide à la place du coaché. La finalité du coaching consiste à rechercher la meilleure autonomie du coaché.

8. Supervision : Le coach s’engage à recourir régulièrement à un superviseur, c’est-à-dire un coach plus expérimenté ou, pour Catherine Farzat, un analyste didacticien. Pourquoi ? Parce que l'ombre du coach le guette, et que plus il est expérimenté plus son ombre est grande. La principale tentation du coach, quel qu'il soit, comme celle de toutes les personnes travaillant dans la relation d'accompagnement, est le complexe inconscient de puissance, qui peut aboutir à utiliser la position de coach pour se renarcissiser et vampiriser ainsi l'énergie du coaché à son profit. La supervision permet, entre autre, de travailler sur son ombre. Elle permet aussi de travailler sur la relation transférentielle, et sur la tension des opposés.

9. Interruption de la mission : Dans le cas rare où le coach constaterait que les conditions de réussite de sa mission ne sont plus réunies, le coach s’autorise, en concertation avec le coaché et l’entreprise, à interrompre sa mission.





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