Image de soi, Estime de soi, Confiance en soi


Les accompagnements de Catherine Farzat peuvent permettre aux dirigeants, managers et experts de :
- Mettre au point leur image sociale,
- Mieux communiquer avec leur entourage professionnel,
En :
- Travaillant de l'intérieur leur impact sur leur environnement professionnel,
- Trouvant davantage d'accord entre sentiment de soi et représentation de soi.



Masque d'Alaska
Masque d'Alaska
Comment une personne se présente aux autres est le produit de trois images :
  • Son image personnelle
  • L’image de soi que l’on donne aux autres
  • L’image que les autres vous renvoient
.
  • L’image personnelle :
L’individu se connaît plus ou moins bien. Cette image personnelle dépend de son histoire, de la confiance qu'il a en lui, de son sentiment de sécurité ontologique, de ses positions de vie, etc…. L'image de soi se construit à partir de toutes nos expériences affectives investies, de la mémoire inconsciente de tout notre vécu relationnel.
L'image de soi évolue donc avec le temps.

Très souvent, les personnes que Catherine Farzat accompagne réalisent combien l'image qu'elles ont d'elles influe sur leurs pratiques, motivation (cliquer ici), relations et résultats professionnels, et en viennent à travailler sur cette image d'elles-mêmes. Ce travail, conjugué à d'autres éléments du coaching, peut influer, par exemple, sur la capacité à oser entreprendre et créer, à mieux négocier, à déléguer..... Il impacte également nos capacités à la mobilité (cliquer ici), et plus particulièrement à trouver et prendre notre place au sein des organisations ou en dehors d'elles (cliquer ici).

Masque Lune d'Alaska
Masque Lune d'Alaska
  • L’image donnée aux autres :
On peut courir toute sa vie après une image que l’on souhaite donner aux autres. Mais pas toujours …Et souvent l’image donnée aux autres se confond avec l’image personnelle… Mais pas toujours … Le coaché peut avoir à répondre à la question "Quelle image (personnelle et professionnelle) est-ce que je renvoie de moi ?"
Cette image correspond à la persona, au masque.

Le mot persona vient du latin « personare, per-sonare : parler à travers » ; il désignait le masque que portaient les acteurs de théâtre pour indiquer au public le personnage joué et pour permettre à la voix de l'acteur de porter suffisamment loin pour être audible des spectateurs. Dans le théatre grec, c'était un personnage collectif incarnant une situation commune à tous les hommes (aucune particularité personnelle ne figurait sur le masque),

C. G. Jung a repris ce mot pour désigner la part de la personnalité qui met en place le rapport avec le monde extérieur, qui lui permet de plus ou moins se couler dans un personnage socialement prédéfini afin de tenir son rôle social. L'aspect positif de la persona est donc sa fonction de relation avec le monde externe.

Masque d'Alaska
Masque d'Alaska
L'étymologie de ce terme de persona situe d'emblée le conflit lié à sa double appartenance collective et individuelle, et si souvent rencontré dans la vie professionnelle : si le masque indique l'insertion sociale, il peut peut finir par usurper l'identité réelle de l'individu. Le moi peut facilement s'identifier à la persona, conduisant l'individu à faire croire aux autres et à soi-même qu'on est un individu, alors qu'on assume un rôle dans lequel s'exprime surtout la psyché collective.

Ce phénomène pose question aux personnes qui en souffrent comme à l' entreprise : il en est ainsi par exemple, lors d'incapacités soudaines dans des moments où il faut prendre des décisions (cliquer ici) importantes, ou lors de promotions, lors de revendications inconsidérées concernant le besoin de reconnaissance, pouvant faire abcès de fixation, ou lors de certaines démotivations (cliquer ici).

C'est ainsi aussi que la trajectoire personnelle, scolaire et professionnelle de certains hauts potentiels, les a conduits à développer des capacités de sur adaptation, nocives à l'entreprise comme à eux-mêmes, Dans ces cas là, on peut dire que leur réussite a été leur plus bel échec (cf. rubrique mobilité). Au départ, ce positionnement a été facilitant socialement, mais au final, il est devenu un handicap à une évolution vers un poste de dirigeant, et une source d'angoisse profonde pour les individus.

Masque d'Alaska
Masque d'Alaska
  • L’image induite par les autres :

Le regard des autres tient une place importante au sein d’une organisation. Celui que l’on porte ou supporte sur soi a souvent une valeur de reconnaissance de la fonction de chacun. Cette image a un poids plus ou moins important, selon que l’image personnelle est forte ou non, selon l'estime et la confiance que l'on a par rapport à soi-même.
Le coaché peut avoir à répondre aux questions « Quelle image est-ce que les autres renvoient de moi ? », Quelle image de moi me renvoient mon activité professionnelle, mon statut, mon entreprise ? Quelle importance est-ce que j'attribue à mon image ? Suis-je au service de mon entreprise, de mon image, ou de mon idéal ? , « Qu'est-ce que les autres projettent sur moi ? » , « Quelle est ma part de responsabilité dans cette projection ? » .

C'est ainsi, par exemple que pourront être loués des comportements conservateurs, fondés sur le fait de réagir plutôt que d'agir, le renforcement des sécurités pour maintenir une forme de survie, alors que la personne en souffre, ou, à l'extrême, cherche à se maintenir à tout prix dans l'organisation, et que pour avancer l'entreprise a besoin de transformation et de créativité, managées.
C'est là qu'on assiste souvent dans l'organisation à des jeux , par exemple celui de faire du bruit pour faire semblant d'avancer...

Ceci pose la question de la responsabilité du dirigeant et cadres dirigeants, de la nécessité pour eux d'être à peu près au clair par rapport à leur relation à la norme, aux coteries - et à tout type de projection sur eux qui entamerait leur sens critique et pourrait aboutir à diaboliser ou encenser autrui -, et finalement à leur Surmoi et à leurs images parentales. (pour l'article sur "La prise de décision" cliquer ici et pour celui sur "Objectifs et Confrontation aux Idéaux" cliquer ici".)

Le problème de l’interaction entre nos images du dedans et celles que l'on nous renvoie du dehors est aujourd’hui un problème essentiel qui impacte durablement l'entreprise et ses collaborateurs.

Nous nous y confrontons régulièrement lors de nos coaching, qui peuvent faciliter un rapprochement entre ces trois images -celles que l'on a de soi-même, celle que l'on donne à autrui, et celle qu'autrui nous renvoie-, et donc participer à la construction ou à la maturation d'individus, dont les organisations ont tant besoin.

C'est de l'intérieur que l'on construit son image personnelle et son image professionnelle.



paris